Skins, grids & drop drawings I
Pas toujours un réceptacle pour le saisir.
Des peaux qui s’accrochent aux grilles. Chute. Des fragments de narration. Des matériaux et des formes qui se contaminent les uns les autres. Des territoires, des espaces, des déplacements physiques. Des dessins-sculptures, des gouttes, du bronze, de l’or, de l’argent. Un labyrinthe formé d’une seule ligne, infinie et invisible. Interrompue. Revenir à une présence réelle, à la matérialité de la sculpture. There’s no one left to torture. Une économie de gestes et de moyens. Des ruines. Tranche. Des restes. Des réminiscences d’un passé colonial. Des ready-made. Le répons. Friedrich Hölderlin. Dos hemisferos. Des outils figés et récupérés qui renvoient à une activité d’atelier soustraite au regard. Homo faber. La peau de serpent comme métaphore d’un renouvellement et d’une mutation. D’une survivance. Alternances. Enchevêtrements. Incommunicado. Accidents. Constrictor. Conjugaisons. La parole tarde à venir. William Carlos Williams. Récupérations. Altérations. Luigi Nono (Fragmente-Stille. An Diotima). « Agrégat de fragments ‘‘inconstitués’’ ». Ce que j’ai perdu de moi-même. Stoppages étalon. Reformuler. Une masse informe. This way Brouwn. Millefeuille. Opacité et transparence. From one skin to another. Morris Louis. Le dessin qui se fait. Une archéologie. Prosopagnosie. Les ressorts autobiographiques de la peau. « Car il ne demeure nulle part. Nul signe ne retient. Pas toujours un réceptacle pour le saisir ». A single line interrupted. J’ai modifié un peu l’accrochage pour avoir plus d’espace vide entre les pièces. Drop drawings. Un espace refoulé. Je(ux) de miroir. Une pièce revivifiée à partir d’éléments disparates, renégociés le temps d’une greffe incertaine. Histoires de la sculpture. Quel en est le devenir ?
Erik Verhagen / Sergio Verastegui, 10/2014
Skins, grids & drop drawings (1)
Exposition personnelle, Galerie Cortex Athletico, Paris
du 24/10/2014 au 22/11/2014